Edito - Campagne d'affichage
28/10/2018Référendum: la campagne officielle s'affiche. Lindsay Waeja Wamo vous propose son analyse sur les différentes affiches présentées. © ...
CALEDONIA vous propose de revenir sur certains faits qui ont ponctué la campagne avant le référendum du 4 novembre.
Lindsey Waeja Wamo propose une analyse des différentes affiches dans cet édito diffusé le lundi 22 octobre dans notre JT et un reportage traite également du sujet dans le JT ce même jour:
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Référendum: la campagne officielle s'affiche. Lindsay Waeja Wamo vous propose son analyse sur les différentes affiches présentées. © ...
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La campagne officielle du référendum 2018 démarre en Nouvelle-Calédonie. Extrait du JT du 22/10/2018 - Reportage d'Océane Zobler et Eri...
A moins de 3 semaines du référendum, le Comité des Sages lance un "appel à la modération et au respect des convictions de chacun".
Les Sages constatent que "ces derniers jours ont été marqués par des initiatives, des attitudes et des prises de paroles parfaitement contraires à l'esprit inspiré des Accords de Matignon et l'Accord de Nouméa". Ils dénoncent ainsi les incidents suivants :
- les tensions à Ouégoa autour de la tenue du meeting FLNKS
- la suppression des couleurs du drapeau kanak sur les façades du Congrès par Gaël Yanno, qualifiée de "provocation inutile"
- les propos tenus par Daniel Goa, qualifiant les anti-indépendantistes d'"axe du mal"
- les "manoeuvres visant à bloquer des sites miniers et hôteliers dans l'objectif de promouvoir une idéologie visant à obtenir l'indépendance [...] " qualifiées d'"actes de délinquance pseudo politiques"
- l'usage des réseaux sociaux: "de plus en plus utilisés pour laisser libre court, et souvent dans l’anonymat, à des diatribes, voire des insultes, parfois à caractère raciste, qui peuvent porter atteinte à la cohésion de la société en ne respectant pas le droit à la différence, l’identité de chacun et la légitimité de chaque communauté".
Fort de ce constat, le Comité "invite donc instamment tous les responsables et les partis politiques, les acteurs de la société civile, chaque Calédonien, quel que soit son âge ou son expérience, à veiller à ce que les propos de campagne ou des initiatives précipitées et irréfléchies ne viennent blesser la société calédonienne en violentant ses valeurs, ou créer un climat délétère."
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Suite aux récents événements, le Comité des sages a décidé d'élever sa voix à quelques jours du référendum. Il souhaite apaiser les ten...
Créé par le Premier Ministre, Edouard Philippe, lors de sa visite le 5 décembre 2017, ce Comité est chargé de garantir la bonne tenue de la campagne avant le référendum d'auto-détermination en préservant l'esprit des Accords (Matignon et Nouméa).
Il est constitué de personnalités reconnues, respectées et représentant la diversité de la Nouvelle-Calédonie. Ainsi, on y retrouve le père Roch Apikaoua (premier prêtre kanak qui a célébré récemment ses 30 ans de sacerdoce), Elie Poigoune (président de la Ligue des Droits de l'Homme de Nouvelle-Calédonie), Marie-Claude Tjibaou (veuve du leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou), Octave Togna (ancien directeur de l'ADCK-Agence de Développement de la Culture Kanak), Anne-Marie Mestre (présidente de l'association SOS Violences sexuelles), Fote Trolue (premier magistrat kanak), Jean-Pierre Aïfa (ancien maire de Bourail), Jean Lèques (ancien maire de Nouméa), Robert Frouin (ancien maire de Koumac, décédé en juin 2018), Sosefo Faleo (ancienne autorité coutumière de la communauté wallisienne), Jean-Pierre Flotat (vice-président du Comité économique, social et environnemental) et Billy Wapotro (ancien directeur de l'ASEE-Alliance Scolaire de l'Eglise Evangélique).
Lors de son discours d'ouverture, le président de l'Union Calédonienne, Daniel Goa donne le ton : direct et ferme. En appelant à voter massivement pour le " OUI " à l'indépendance mais en restant ferme sur leurs intentions à l'issue du 3e référendum prévu en 2022 (cf. extrait de son discours ci-contre).
Il soutient que la " souveraineté française n'a plus à être exercée sur cette terre de nos ancêtres " et décrie " une organisation sociétale obsolète " responsable de " la mise à l'écart des Kanak, des Calédoniens, et autres communautés de la société des responsabilités dans leur propre pays ", et de citer en conséquence " 26.000 jeunes Kanak en dehors du système devenus " public très éloigné de la société " " ou encore " 80.000 Kanak sans revenu ".
Daniel Goa rappelle l'objectif principal de l'UC de " cimenter le "peuple calédonien" " en condamnant " cet axe du mal que sont les anti-indépendantistes ", [qui] sont en train de nous vendre pour leur seul profit ".
Enfin, il finit sur le processus de transferts et la déclaration d'indépendance du Pays en employant le néologisme " KANEXIT " (en référence au "Brexit" employé pour décrire la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne).
" Mais au bout de 3 fois, nous ne chercherons plus à nous ouvrir, nous irons négocier notre souveraineté pleine et entière directement avec l’Etat colonisateur. Cette fois-ci les invités d’aujourd’hui, conformément à leur choix qu’ils devront assumer, ne participeront plus à ces négociations car ils se rangeront derrière leur pays de choix. Que cela soit clair et qu’on ne viennent pas nous le reprocher. "
(Daniel GOA, Président de l'UC lors de son discours prononcé à l'ouverture du dernier Comité Directeur du 06/10/18 à Nouville)
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Extrait du BDLB du 10/10/18 © CALEDONIA 2018
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Extrait du BDLB du 17/10/18 Copyright © CALEDONIA 2018
Lors du XVIe congrès de l'USTKE, le Parti Travailliste décide d'appeler à la non-participation au référendum.
Selon son président, Louis Kotra Uregeï, il s'agit de protester contre la légitimité et la sincérité du scrutin qui ne serait pas un référendum d'auto-détermination puisque "des milliers de Kanak" ne sont pas inscrits d'office sur la liste électorale spéciale pour la consultation.
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Le parti travailliste appelle à la non-participation au référendum. Interview de son président, Louis Kotra Uregei, extraite d'un sujet...
A Ouégoa, un groupe d'habitants partisans du maintien de la NC dans la France manifestent leur opposition quant à la tenue d'un meeting du FLNKS et menacent de mettre en place un barrage filtrant dans la commune. Le FLNKS décide de jouer la prudence et de reporter le meeting en organisant en parallèle des discussions avec le groupe d'opposants.
Un dispositif de sécurité est alors déployé par la gendarmerie et le meeting indépendantiste est organisé le 4 octobre. Prosper Poagou était sur place.
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