Des plantes davantage reconnues en milieu médical
03/12/2023[Diffusé dans le JT du 01-12-23] Depuis ce vendredi matin, les jardins du Médipôle offrent un espace dédié aux plantes médicinales avec...
Les plantes de Nouvelle-Calédonie renferment des propriétés précieuses et souvent insoupçonnées. Elles nous nourrissent, nous soignent, nous aident à prévenir ou traiter les maladies... et peuvent même nous empoisonner si nous ne sommes pas prudents ! Comment les reconnaître ? Entre transmission et préservation, quelle est la place de la flore calédonienne dans notre quotidien ?
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[Diffusé dans le JT du 01-12-23] Depuis ce vendredi matin, les jardins du Médipôle offrent un espace dédié aux plantes médicinales avec...
◀︎ Depuis le 1er décembre, les jardins du Médipôle offrent un espace dédié aux plantes médicinales avec une vingtaine d'espèces exposées. Fruit du travail entre personnel soignant, patients et scientifiques, cette initiative montre la place croissante qu'occupent ces remèdes naturels dans la médecine conventionnelle.
L’humanité a toujours eu recours aux plantes pour traiter et prévenir les maladies. Aujourd’hui, certaines de ces plantes existent encore mais nos habitudes ont changé. Entre transmission et préservation, que reste-il de nos savoirs sur les plantes médicinales au Pays ? Édouard Hnawia, chercheur en ethno-botanique et ethno-pharmacologue à l’IRD et Auguste Daoumé, consultant en jardins et plantes médicinales répondent à nos questions.▶︎
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L’humanité a toujours eu recours aux plantes pour traiter et prévenir les maladies. Aujourd’hui, certaines de ces plantes existent enco...
Agripédia a été conçu pour porter des valeurs de partage et savoirs et savoir-faire. C'est une encyclopédie thématique, destinée diffuser les connaissances, techniques et innovations acquises dans les domaines de l’agriculture et des paysages en Nouvelle-Calédonie. Ces connaissances se présentent sous la forme de fiches techniques.
Herbe à piquant noir, Lantana, Faux mimosa... Souvent appelées mauvaises herbes, ces plantes sont connues, tenaces et nous souhaitons nous en débarrasser ! Et pourtant, certaines d'entre elles renferment des propriétés insoupçonnées. Quelles sont-elles ? Comment les reconnaître dans notre quotidien ? Bernard Suprin, botaniste et auteur du livre "Plantes marginales" est l'invité de Falai Huedrö.
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Herbe à piquant noir, Lantana, Faux mimosa... Souvent appelées mauvaises herbes, ces plantes sont connues, tenaces et nous souhaitons n...
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Reconnue comme un haut lieu de la biodiversité, la Nouvelle-Calédonie est en effet l’un des 36 « hotspot » mondiaux de biodiversité mar...
Reconnue comme un haut lieu de la biodiversité, la Nouvelle-Calédonie est en effet l’un des 36 « hotspot » mondiaux de biodiversité marine et terrestre recensées. Par ailleurs et comme dans le reste de la région Pacifique, l’utilisation de savoirs traditionnels ancestraux et l’emploi de plantes médicinales restent vivaces dans le pays, les populations locales continuant à avoir recours à la médecine traditionnelle en parallèle des thérapies conventionnelles. Le territoire néo-calédonien représente dès lors un lieu de prédilection pour la prospection de nouvelles substances naturelles bioactives issues de sa flore particulièrement riche et diverse. Ces investigations contribuent ainsi à la connaissance de cette biodiversité et participent à la recherche de molécules immunorégulatrices ou antibiotiques innovantes. Ceci en réponse notamment aux attentes pharmaceutiques dans le domaine des maladies inflammatoires chroniques et à la problématique mondiale des antibiorésistances. Les autorités néo-calédoniennes souhaitent également valoriser ces savoirs traditionnels au travers de la mise en oeuvre d’une pharmacopée locale permettant de faire reconnaitre les plantes traditionnelles locales et leurs utilisations. A cette fin, les recherches scientifiques se poursuivent et l’objet de cette conférence est de dresser un bilan des travaux de recherche menés par l’IRD et l’Institut Pasteur en Nouvelle-Calédonie ces dernières années. Intervenants : Edouard HNAWIA, chercheur et représentant de l'UMR PHARMA-DEV à l'IRD Mariko MATSUI, chercheuse et responsable Groupe BIOactivités des substances NAturelles et dérivés (BIONA) à l'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie.
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