PREMIERS PAS - Être papa au foyer
02/12/2020Israël est papa au foyer depuis plus de 3 ans. La journée, il s'occupe de Tupou, son fils de 2 ans, et après l'école, il s'occupe aussi...
Le magazine Premiers Pas met en lumière les papas au foyer dans ce nouveau numéro. Il suit Israël, un papa au foyer dans son marathon quotidien : jouer au ballon avec les enfants après l’école, préparer le goûter, faire les bains, gérer la fatigue des enfants et encore cuisiner le dîner.
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Israël est papa au foyer depuis plus de 3 ans. La journée, il s'occupe de Tupou, son fils de 2 ans, et après l'école, il s'occupe aussi...
Israël est papa au foyer depuis plus de 3 ans. La journée, il s’occupe de Tupou, son fils de 2 ans, et après l’école, il s’occupe aussi de sa fille Waifit, 3 ans et demi. Un travail à temps complet dans lequel ce papa s’épanouit.
«J’ai rencontré Israël pendant un tournage pour une autre émission, à la maison de la famille, raconte Mara Lurde, la présentatrice. C’est lui qui m’a donné l’idée d’aborder ce sujet dans Premiers Pas.»
On suit donc Israël dans son marathon quotidien. Jouer au ballon avec les enfants après l’école, préparer le goûter, faire les bains, gérer la fatigue des enfants et cuisiner le dîner… Israël semble s’organiser sans stress.
Premiers Pas est allé poser la question aux Calédoniens dans la rue.
«On voit bien que les mentalités évoluent, au fur et à mesure que la place de la femme grandit dans le monde du travail»,
analyse Mara Lurde.
Il faut dire qu’aujourd’hui 40 % des cadres sont des femmes, un chiffre qui a plus que doublé depuis 20 ans. Pourtant, il n’existe toujours pas de congé paternité chez nous. Rien, hormis les deux jours pour «évènement familial» prévus par le code du travail.
La paternité est-elle plus rose ailleurs ? Australie, États-Unis, Corée du Sud, Norvège, Québec et France… Premiers Pas nous embarque pour un tour du monde des congés paternité.
«Ce qui m’a marquée lors de la préparation de cette émission, c’est la patience d’Israël, relève Mara Lurde. Même en tant que mère, je n’ai pas cette patience! (rires) Il prend vraiment plaisir à être papa au foyer, il le fait naturellement, mais sans chercher non plus à être parfait. D’ailleurs, il s’est pas mal remis en question, il ne fait pas les choses de la même manière pour son deuxième enfant que pour son premier.»
Superpapa, c’est Thomas. Il y a un peu plus d’un an, lui et sa femme accueillaient un deuxième enfant dans le cocon familial. Giulian de son prénom. Un dur à cuire qui, depuis plus d’un an, ne ménage pas les nuits de ses parents : pleurs à répétition, changements de couches inattendus, biberon de rigueur à 3 heures du matin. Un bébé adorable, mais épuisant. Une situation somme toute normale que de nombreux parents, pour ne pas dire la plupart, supportent avec amour et philosophie. Pas Thomas.
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